
ÉPAVE
La vieille Dame dort
On ne s’en souvient plus
Et ce qu’elle a déja su
N’intéresse que les morts
On ne s’en souvient plus
Et ce qu’elle a déja su
N’intéresse que les morts
Les noyés s’abreuvent
Des rumeurs de métal
Litanies abyssales
Craquements de cales
Des rumeurs de métal
Litanies abyssales
Craquements de cales
On se raconte n’importe quoi
Quand on a des siècles
Quand on ne porte plus le poids
Des avenirs devant soi
Quand on a des siècles
Quand on ne porte plus le poids
Des avenirs devant soi
Et la nuit on chante
Vieilles coques en choeur
Que l’age n’a plus de fleur
Et que vains sont les pleurs
Vieilles coques en choeur
Que l’age n’a plus de fleur
Et que vains sont les pleurs
Quand on y nage…
(épave Anne-Marie G., 13-09-08)

Moment de pur surréalisme...
L'écriture la plus proche du blues que j'ai vécue. En ce sens qu'accroché à l'épave par le fil qui retient mon appareil-photo pour que je n'aie pas à palmer constamment contre le courant; je n'écrivais pas un souvenir, mais ce qui venait à l'instant...Comme devrait etre le blues: jamais enregistré, mais vécu, joué et entendu quand il est là.
Un peu la meme différence qu'il y a entre la peinture d'atelier et celle sur le motif.
Et...Oui; il y a des calepins de "papier sous-marin"!
.

2 commentaires:
O U F !!!!!!!!!!!!!!!
Époustouflant.
J'ai rien d'autres à dire.
Merci CJ
Yeah man brother bluesman!!!
Peintre ou poete?
Là est la question...
Et je connais la réponse....
Little sister bluesgirl
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