
Sous le fond de teint bleu de l'hiver au visage des montagnes,
je vois leur age et leurs rides comme une prose de la terre,
délires des siècles,
poeme antique...
Et il me vient soudain que mon ame n'est pas à moi
mais que je lui appartient.
Et que lorsqu'elle me prendra,
ce ne sera pas pour lire mon histoire
mais pour que je lise la sienne,
et paisiblement m'y fonde;
un mot dans une page,
une pierre dans la montagne,
une goutte dans l'onde...
5 commentaires:
Vraiment spectaculaire.
la toile comme le texte....
Et si l'on appartenait à notre âme,
Et si l' on n'était que son sujet..
Quel belle question, quelle belle occasion de revoir la vie
Louis
Magnifico!!!
Superbe!
Tout à fait!
Eila
Conclusion... il faut prendre soin de notre âme afin de pouvoir laisser une trace, participer à la vie !
Michèle
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