lundi 15 décembre 2008

O



Pas plus que le reve je n’ai de fin
Et il ne fut jamais de jour sans moi
Ni les cieux ni la terre ne me sont écrin
Je suis plus libre que voleurs et rois
-
Je suis la source , la sueur et le sang
Le sel la glace tes larmes et ton sein
Je suis ta douleur et ta délivrance
Ton absence et ton trop plein
-
Je caresse et j’étreins et je noie
Je baigne j’emporte et baptise
L’espoir des sables qui rougeoient
Et la mémoire des banquises
-
Je coule casse fracasse et trombe
Je suis le berceau et la tombe
Trahis moi et je serai ta mort
Je suis de ton monde le nouvel or

4 commentaires:

Marie-Claude Courteau a dit...

OOOOOOOOOO! Quel hommage à la source de nos vies. Le "nouvel or" is right! Dommage qu'on doive maintenant préciser "nouvel", le réveil st tardif...
Protégeons ce qui reste de nous...

Anonyme a dit...

I drink to that!
(De l'eau bien sûr!)

Eila

Anonyme a dit...

C'est pas ça qu'on appelle du dripping?

;)

Pollock ne renierait pas ( Je ne parle pas de Sam)

Et pour la poésie j'entends miles davis...
Désolé de réduire ton talent à ces deux plombiers....

total BlamBlam

Jean-Louis Courteau a dit...

Cà va, cà va......
J'encaisse l'insulte...

J'aime beaucoup Kilomètre Somescrews.