Mais je me suis trouvé un p'tit coin paisible ...près de la chapelle!
Et pendant que je la peignais, bien au chaud au soleil, il parait qu'un grand artiste perdait sa femme, son amie, conduite à l'hopital après une chute en ski...C'est si étrange je trouve, que coéxistent au meme moment de grandes joies et de si intenses douleurs. Cà me renverse, cà me jette par terre...C'était cà, l'image du papillon insouciant passant devant un enfant iranien qu'on assassine, dans le poème plus bas...Chaque instant voit une naissance et une mort, une idée et une démence, chaque seconde la boucle est bouclée et une autre entame son cercle.
Pour vous, pour moi; le prochain instant sera-t-il celui d'une aube ou du crépuscule? Et si heureusement c'est une aube, qu'en ferons-nous?
Mes sympathies, monsieur...
9 commentaires:
Vraiment beau,
Vraiment touchant,
On est à boucler la boucle d'hier et de choisir les couleurs de celle d'aujourd'hui...
Conscient, plein d'énergie brut, la vie continue de redéfinir l'espace-temps
Louis
Jolie la chapelle.
Émouvant le texte.
Merci Jean-Louis.
Salut JL!
Ça fait un bail que je n'ai pas écrit sur le blog...
Je voulais juste te dire que seul un être bourré de talent et de beauté intérieure peut à la fois produire de si belles choses sur le plan visuel et en écrire de si profondes.
Très beau commentaire de Louis également.
Considérant ce que nous vivons présentement, Sylvie et moi, le crépuscule se dresse somme un rideau infranchissable devant nous et les douleurs sont très intenses. A quand cette aube si attendue et quelle énergie nous restera-t-il pour en faire quelque chose de beau ou d'utile?
Heureusement certaines choses viennent parfois nous toucher, comme ce texte joint à cette toile. Et on se dit qu'il reste encore une parcelle de nous qui est en vie...
Il n'y a pas de mots pour exprimer l'insensé de ce que vous vivez présentement JG...Et si ma petite chapelle et son histoire ont pu t'en divertir un instant, c'est déjà énorme et j'en suis heureux.
Et s'il est bien difficile d'envisager l'aube quand on en est au crépuscule, il n'en demeure pas moins qu'elle viendra.
Mais ces mots-là sont vains pour le moment.
Soyez, puisque vous n'en avez pas le choix, comme cette feuille qui descend le torrent, ballotée et poussée de tous côtés, ne sachant trop ce qui lui arrive... Et puisqu'encore là vous n'avez pas le choix; vivez-le à fond ce désespoir, cette peine, cette angoisse...Laissez-vous aller.
Mais sachez quand le courant se calme un peu que debout tout au long de ce torrent se dressent comme des gardiens de votre précieux coeur des amis qui veillent, et que ceux-ci sont aussi maintenant sous la guidance de ceux que vous pleurez.
Vous les reverrez bien quand les larmes auront cessé d'alimenter le torrent. Ils sont toujours là.
Et ils seront là aussi à l'aube, à l'endroit ou le ruisseau se calme et devient étang, là ou vous retrouverez le calme.
Parce que si aubes et crépuscules peuvent coéxister, solitude et unions le peuvent aussi: vous n'etes jamais seuls, meme lorsqu'il semble que si...
Et je suis certain que maintenant, les quelques lecteurs de ceci s'additionnent...
XXXXXXXXXXX
Mon cher frère,
La Chapelle et son texte m'ont vraiment touché. Mais ce sont les commentaires qui les suivent qui m'ont renversé.
J-G et Sylvie, sachez que je seconde tout ce que JL a écrit. Debout tout au long du torrent se dressent en effet des amis qui veillent. Ils sont là pour vous au crépuscule, et ils y seront toujours lorsque le soleil se lèvera, vous acceuillant au bord de l'étang.
Je vous aime et vous sert très fort dans mes bras...
Nathalie
alias:Eila)
JG et Sylvie,
Je viens d'apprendre ce qui vous arrive. Insensé, le mot est faible..
Je ne vous connais pas beaucoup, mais je veux vous dire que je comprends votre peine, du moins à l'échelle de celle que j'ai vécue.
Perdre 5 êtres chers en si peu de temps,ca relève du surhumain.
Complètement surhumain.
Je seconde tout ce que JL et Nathalie ont dit avec intelligence et émotion. et je vous serre moi aussi très fort dans mes bras, et Denis aussi. Il n'y a pas de mots qui consolent. pas de mots qui guérissent, pas de mots qui apaisent la douleur, juste des mots qui supportent, des mots qui accompagnent. Denis et moi sommes avec vous, jusqu'à la paix, jusqu'à la sérénité , jusqu'à l'étang.
Grosses bises, gros calins, grosses caresses,
Bon courage, on est avec vous.
Claude et Denis.
Allo Jean-Louis,
Oui c'est le printemps, les canards, la musique dans l'tapis....
Je trouve agréable de voir ton travail et de lire tes états d'ame...tu es mon "" best"" peintre...
France Roy
Touchant tous ces mots, me laissant sans autre impression que celle d'aimer la vie a en avoir mal.
Carolle
Et c'est ainsi que les Amis deviennent alors le meilleur des réconforts.
Et comme m'a enseigné JL: "L'Amitié est la forme la plus pure de l'Amour!"
Avec toute la tendresse,
Nataly
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