Quelque part en moi marchent bruyantes
Des foules animées dans les rues de Barcelone
Et dans la pièce à côté dansent lentes
Des femmes blanches diaphanes et aphones
Et dans un champ rocailleux en Iran
Un papillon papillonne insouciant
Volète devant les genoux tremblants d’un enfant
Dont le cerveau vole en pluie de sang
Ne me dites plus que tout a un sens
Que le hasard n’existe pas
Laissez-moi une petite chance
Dites-moi que rien ne guide mes pas
A travers cette Guernica de violence
Ce dessin sans dessein
De savoir que je n’ai pas fait un Saint
De l’auteur pervers de cette démence
Personne jamais ne me dira où aller
Je ne serai nulle-part attendu
Aux portes ou je n'aurai pas frappé
Jamais personne ne sera déçu
Laissez-moi peindre mon tableau à moi
Ne vendez pas ma peau déjà
Je ne veux personne à mes trousses
Ne me dites pas si je tire ou je pousse
Pour sortir de vos maisons sans aléas
3 commentaires:
Ouf!
Ça rentre dedans!
Des images d'une beauté troublante.
Magnifique!
Eila
Mâchoire inférieure accotée sur mon bureau.
OUF!!! En effet !!!!!
Salut Jean-Louis..
J'ai lu ce texte plusieurs fois par jour depuis sa parution...
Tant de douleur, de souffrance,
Tant de questions,
Tant d'espoir, de désir brulant,
Une Quete...une recherche
Je lis, je relis
Un texte interpelant...
Je reviendrai...pour le relire...
encore et encore...
Louis
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