jeudi 10 septembre 2009

Champs De Septembre


Près des champs qui embaument le foin et la terre chaude, un tracteur rouge se fait bronzer et dans sa pelle murissent les tomates trop vertes.

J'écoute Jim Croce vouloir garder le temps dans une bouteille, et je le comprend bien.
Garder le gout des lobos dont je me suis gavé en peignant, le parfum des récoltes, le sourire orange des citrouilles anxieuses de se déguiser, les jappements des outardes au loin...

Que ne finissent jamais les promenades sur le grand chemin poussiéreux, le soleil sur les épaules comme un sac à dos plein de voyages...Mettre en pots ces après-midis au gout de cerises de terre pour l'hiver...


24x36 Champs de Septembre à Oka

4 commentaires:

Anonyme a dit...

Et que ne finissent jamais ces matins précieux où nous pouvons nous délecter de vos tableaux et de la poésie qui l'accompagne comme une prière matinale.
Quelle belle façon de commencer la journée !
Merci.
Renata

Anonyme a dit...

Salut,
Le soleil sur les épaules.. Çé vrai qu'il faut les mettre en pots ces p.m de fin d'été et tant qu'à moi.. ces belles couleurs aussi,, je les emportent avec moi à Sutton pour le week-end,, do you mind ?
méchant 24x36 le père.

Piedmont

Anonyme a dit...

Holy cow, que c'est beau.
dom

Jean-Louis Courteau a dit...

Merci, Robin...