4x6 Cyclic Cozmic Chaos
En plein désert, une intersection.
Un crossroad.
Et sur un des quatre coins, un hôtel délabré, à un étage, avec une station d'essence.
Je décroche le pistolet, mais pas une goute n'en sort.
Je marche vers la porte. Elle est entr'ouverte. Au-dessus, en lettres presque effacées par le temps et le soleil: «Cozmic Hotel».
Je m'approche d'un vétuste comptoir de bois.
-«Allo?!»
Un crossroad.
Et sur un des quatre coins, un hôtel délabré, à un étage, avec une station d'essence.
Je décroche le pistolet, mais pas une goute n'en sort.
Je marche vers la porte. Elle est entr'ouverte. Au-dessus, en lettres presque effacées par le temps et le soleil: «Cozmic Hotel».
Je m'approche d'un vétuste comptoir de bois.
-«Allo?!»
J'entends des pas dans la pièce d'à côté. Un homme apparaît dans le cadrage de la porte séparant les pièces.
Il ressemble à Jim Morrison comme deux gouttes de whisky.
Il porte un t-shirt noir marqué: «What if...»
-«Combien de nuits?», me demande-t-il en ouvrant un grand livre poussiéreux.
-«Non non, c'est seulement pour de l'essence, merci! Je dois continuer ma route.»
-«Nous le devons tous, man, dit-il sans relever la tête. Allez! Je vous mets deux mois, pour commencer...»
Derrière lui, sur le plancher près du coin de la réception, la lumière entrant par une fenêtre forme un long rectangle pâle qui semble tout-à-coup s'agiter, se soulever, se défaire en volutes lumineuses comme si de petites galaxies se formaient.
Jim Morrison se met à siffloter l'air de «People are Strange».
Dehors, maintenant, il fait nuit.
Il ressemble à Jim Morrison comme deux gouttes de whisky.
Il porte un t-shirt noir marqué: «What if...»
-«Combien de nuits?», me demande-t-il en ouvrant un grand livre poussiéreux.
-«Non non, c'est seulement pour de l'essence, merci! Je dois continuer ma route.»
-«Nous le devons tous, man, dit-il sans relever la tête. Allez! Je vous mets deux mois, pour commencer...»
Derrière lui, sur le plancher près du coin de la réception, la lumière entrant par une fenêtre forme un long rectangle pâle qui semble tout-à-coup s'agiter, se soulever, se défaire en volutes lumineuses comme si de petites galaxies se formaient.
Jim Morrison se met à siffloter l'air de «People are Strange».
Dehors, maintenant, il fait nuit.
3 commentaires:
Vraiment spectaculaire, j'adore
le texte est aussi tellement beau….
J'adore le "deux mois"…intemporel
Louis 250.00
Ok, je me suis laissé emporter....mais que c'est beau
Je capote encore....
Louis
Je serais absent toute la journée alors bonne chance, je ne pourrais pas renchérir...
Merci Louis!
-Jim
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