Odalisque
ou
Reclining spot of Grey
Dans une chambre fermée qui n'existe peut-être pas, étendue dans le velours des secrets bien gardés, une tache de gris comme une odalisque se prélasse langoureuse sous le sombre regard envieux des ombres.
L'air est doux comme une soie chaude.
Elle entend la raison faire les cent pas dans le corridor bien droit, dehors. Mais ne s'inquiète pas, sait qu'elle n'entrera pas. Et si d'aventure elle le tentait, son cri tranchant tuerait la volupté et appellerait l'épouvante, sa sœur démente...
ou
Reclining spot of Grey
Dans une chambre fermée qui n'existe peut-être pas, étendue dans le velours des secrets bien gardés, une tache de gris comme une odalisque se prélasse langoureuse sous le sombre regard envieux des ombres.
L'air est doux comme une soie chaude.
Elle entend la raison faire les cent pas dans le corridor bien droit, dehors. Mais ne s'inquiète pas, sait qu'elle n'entrera pas. Et si d'aventure elle le tentait, son cri tranchant tuerait la volupté et appellerait l'épouvante, sa sœur démente...
5 commentaires:
J'adore le point bleu
et le texte...aussi insaisissable.
Direct, mais confus
Franc, mais illusoire
Contrastant, mais symbiotique
Louis 100.00
Me demandait si quelqu'un releverait le point bleu!...Chu pas surpris que ce soit toi!
Merci Louis
Et moi j'aime bien le commentaire de Louis...je dis ça en passant...tour lou!!!
cousine Carole xxx
J'ai lu quatre fois avant de comprendre. Mon café, à ma gauche, commençait presque à se vexer : «Comment, je ne suffis plus à sortir tes neurones de leur torpeur matinale ?» Bref, tout ça pour dire que le fait de comprendre n'entraîne pas nécessairement la délivrance de toute perplexité.
C'est ça la vie !
Je l'ai écrit, et je n'en suis pas délivré non plus!
Des fois, les mots pis les ambiances qu'ils suscitent me suffisent...Alors je laisse ma raison bouder (là dans le corridor!)
Mon café fait dire au tien de pas s'en faire, qu'on est un peu bizarre...
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