‘’Puissent-ils reposer en paix. Nous prions pour eux.’’

Faut que ça cesse.
Tous ces actes de violence bien sûr, de part et d’autre.
Mais surtout ce dont on se sert pour les cautionner.

On ne repose pas en paix. On est pas en paix, et on ne se repose pas, après que quelqu’un nous ait enlevé la seule vie qu’on avait.
On est plus. On pourrit, on a disparu.

Et prier?!
Prier qui, prier quoi? Prier un être imaginaire tout puissant? Ceux qui enlèvent la vie le font au nom de la même chose.
Alors c’est à savoir lequel est le bon, le vrai?

Mon père est plus fort que l’tien?

Il n’y a pas de dieux.
‘’God is a concept by which we measure our pain.’’ (Lennon)
Et surtout, une excuse pour la haine, la violence, la soif de pouvoir, la peur, au fond.
Il n’y a pas non plus d’esprit, d’énergie, de machin Universel…
By which we measure our ego.

Il n’y a que cette vie, cette unique vie, là, maintenant. Plus précieuse que tout.
Si précieuse et si unique que nous sommes prêts à inventer n’importe quoi et à en payer la facture pour nous convaincre qu’elle est éternelle.

Je ne me fais pas d’illusions : on va traîner cette peur et cette stupidité encore longtemps.
Nous ne sommes pas prêts à accepter la responsabilité de notre liberté, à prendre l’exacte mesure de la valeur de l’existence.

Nous ne sommes pas prêts à nous libérer de Dieu.