vendredi 30 mars 2012

LA CHANDELLE ET LE CRITIQUEDARD

4x6- Chandelle et aspenite


Jouons au critiquedard! (Le critiquedard est une espèce parasitaire dénuée d'ouïe et à la vue faible, grégaire avec ses semblables mais centré sur lui-même, paradoxalement. Il n'est pas en voie d'extinction, mais n'est pas à l'abri de l'extinction de voix, dieu merci.)
Voici:

''L'artiste, dans cette oeuvre, nous trace indubitablement et inconsciemment un autoportrait révélateur telle la lumière de sa chandelle dans l'obscurité freudienne de sa dichotomie déchirante: fission douloureuse et sans doute oedipienne entre son attachement infantile à la figuration et son désir presque sexuel d'abstraction et d'expressionisme inavoué, tourment que nous ne pouvons qu'apparenter à l'oeuvre célèbre de Van Hausensteiner, schisme d'autant plus évident qu'il est illustré en redondance par l'insertion graphique pourtant aussitôt désavouée par l'occultation-en noir évidemmment ou dirons-nous plus justement en absence de blanc-du début du mot, donc de sa génèse, refusée et refoulée en microcosme du combat global qui fait rage en lui, quel qu'il croit être, dis-je.''

............(tapottement de doigts sur mon bureau). Les revues d'art, qui en gros vous renseignent sur votre inaptitude à voir de vous-même ou à juger de ce qui vous touche ou non, et contribuent ainsi à faire de l'art un trophée du capitalisme élitiste, sont remplies à raz-bord et ad nauseam de cette merde.(Wow! Un zeugma bilingue!)
Revoyons ce texte, mais comme dans les DVDs, avec commentaires intégrés cette fois.

''L'artiste, dans cette oeuvre eille, chu tanné de ce mot-là pas juste un peu. J'trouve ça prétentieux. Un tableau, une toile, un travail, une pièce: ça fait non?!!! , nous trace indubitablement et inconsciemment bin oui clisse: pense à ma place Sigmund, j'aime ça...  un autoportrait révélateur duh! j'espère!!! telle la lumière de sa chandelle dans l'obscurité wow:8 mots qu'on comprend, en ligne!  freudienne de sa dichotomie déchirante: fission wow: un triple pléonasme!  douloureuse et sans doute oedipienne entre son attachement infantile à la figuration et son désir presque sexuel d'abstraction et d'expressionisme inavoué, ouf! Sigmund, sors de ce corps!  tourment que nous ne pouvons qu'apparenter à l'oeuvre célèbre de Van Hausensteiner, typique: la référence à un artiste allemand que personne connaît et dont on se calisse, histoire d'avoir l'air branché... schisme d'autant plus évident Bin oui! Ça crève l'écran! qu'il est illustré en redondance par l'insertion graphique pourtant aussitôt désavouée par l'occultation-en noir évidemmment ou dirons-nous plus justement en absence de blanc- (voir: le film Dialogue Avec Mon Jardinier cliquez ICI) début du mot, donc de sa génèse, refusée et refoulée en microcosme du combat global qui fait rage en lui, quel qu'il croit être, dis-je. On l'sait que tu dis-je! Reprend ton souffle Narcisse! ''

Bordel!!! Qu'est-ce que je m'suis amusé!!!
Excusez-là!!!
;^)
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Peace!

P.S: Au fait: j'ai peint cette pochade parce que l'envie m'a pogné hier en écrivant le mot ''chandelle'', de peindre du feu. Faque j'ai allumé la dite chandelle et l'ai posée sur ma table dans l'atelier, au hasard, devant un coin de mon écran d'ordi noir pis des papiers tackés au mur d'aspenite.
Désolé Sigmund!


8 commentaires:

Nathalie C. a dit...

Excellent!!

Anonyme a dit...

Lâches toi lousse,...le critiquedard est possiblement handicapé de sensibilité également. Très belle pochade...

Marie-Claude Courteau a dit...

Pourquoi faire simple quand on peut activer le péristaltisme autour de soi????

Marie-Claude Courteau a dit...

Pourquoi faire simple quand on peut activer le péristaltisme autour de soi????

Anonyme a dit...

Superbe "toile", quel "travail". :-)
Mais la j'en ai ris un boutte avec ton écrit...mais ça fait du bien à la tête et au cœur.
Même moi humble petit amateur d'art (lire: ce que je trouve beau) j'en pert mes moyens avec cette espère qui ont l'espère sera rapidement mis sur la liste des espèces disparues.
Jean Louis, je t'admire comme tu es, vrai et intense.
Merci encore de nous rappeler à la vie, la vrai vie.

Louis

Jean-Louis Courteau a dit...

MERCI infiniment à Vicky. Je me trouve privilégié d'avoir comme amie quelqu'un avec un aussi grand coeur. Elle avait été la premiere à vouloir aider pour la catastrophe au Japon, la premiere aussi à donner pour le requin, et maintenant pour le Refuge.
Merci Vicky! Même tes beaux grands yeux sont pas assez grands pour montrer toute ton âme!

Jean-Louis Courteau a dit...

Merci Louis! ;^)

Renata a dit...

Là on peut dire que tu a brûlé la chandelle par les 2 bouttes :
1. Le zeugme bilingue
2. Le triple pléonasme
J'T'imagine mort de rire en écrivant.
Juste pour ça, j't'offre non un blanc ni un non noir...mais un beau brun !