Vus du bord, vus de dessus, vus d'en-dessous, vus du haut des montagnes, les lacs de mon pays ont mille visages, racontent mille histoires.
Celui-là a vu un siècle de voyageurs passer dans le train près de sa rive. Des vacanciers, des travailleurs, des orphelins qu'on ne voulait pas voir dans les villes du sud...
Il a vu des chasseurs, des pêcheurs, des déserteurs, des voleurs...
Dans mon pays du Nord, les lacs et les rivières étaient des trajets et des destinations, des moyens et des fins.
Les lacs ont vécu mille fois, dix mille fois, depuis le grand hiver. Ils sont la mémoire de la terre, les rêves dissous du temps.
9 commentaires:
C'est trop beau! J'ouvre le bal: 100$
Elle m'émeut. 125$
Je te le redis autrement JL, ta plume et ton pinceau sont comme un vieux couple marié d'amour. On ne regarde pas l'un sans lire l'autre.
Aaaaaaaaaaaawww.........Merci Bro! Et t'es plutôt bien emplumé aussi!
Takes one to know one...
c'est vraiment très beau JL,
Clairement, je me suis perdu dans la grandeur de l'espace.
Pour un moment, je m'y suis vu voir la tête d'un cervidé, calme, en prenant un gros gin.
c'est pas du navet coz, tu nous fait rêver....a l'hiver.
Louis
130
Mon second regard me fait remarquer que le lac fait un genre de "C" comme dans Courteau. ;-)
En forme, Louis!!! Merci!
Le rêve d'hiver va à Louis! MERCI!
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